March of the King of Laoise Ruairí Óg Ó Mórdha ou Rory of the hills fut, au 16ème siècle, un chef du clan des O'Moore.
Brian Boru's March Máirseáil bhriain borumha. Une autre ancienne marche de clan.
Argan Mór Présenté par Bunting comme un air "ossianique", collecté sur la côte d'Antrim (le point de passage vers le pays de MacPherson), à Murlough, non loin du prétendu "tombeau d'Ossian".
Bundle of rushes Beartán luachrach, (La botte de joncs). Deuxième recueil (1809) de Bunting.
Castle O'Neill Casleán uí Niall
The Lamentation of Deirdre
for the Sons of Usnach
Une chanson relatant la légende de Deirdre, telle qu'on la trouve dans le Livre de Leinster, exil et fin, entre Erin et Écosse... Une des premières "aisling song" ? (chanson dans laquelle l'Irlande est rêvée sous la forme d'une femme) 
La version de Bunting est suivie de celle de Petrie.
Feaghan Gleash
Féachain gléas or "try it if it be in tune" (Voyons si c'est accordé). Fragment d'un prélude ancien joué par Hempson, doyen des harpeurs qui assistèrent au festival de Belfast de 1792, et le seul à utiliser la technique traditionnelle de pincement des cordes avec les ongles.
The Forlorn Queen Ríon an Uaigneach. (La Reine abandonnée)
Maguire's Lamentation Caoineadh Mhic Uidhir. Collecté par Bunting auprès de la "harpeuse" Catherine Martin, en 1796.
The Merchant's Daughter
An ceannaí súgach ou The jolly merchant. (La fille du marchand)
I am asleep,
and don't awake me
Tá mé 'mo chlodladh. (Je suis endormi, ne me réveillez pas)
The Summer is coming Ta ar Samhradh Teacht. (Voici venir l'été) Vraisemblablement chanté lors des frairies du solstice.
The Parting of the Friends
Scaradh fuinidh na gCompánach. (Le départ des amis). Selon Bunting : 'un air souvent joué par les harpeurs au moment où l'assistance s'apprête à partir. On raconte qu'il fut composé à l'époque où les irlandais souffraient sous le joug danois, et étaient obligés de se cacher dans des cavernes et autres lieux retirés.'
That is the road she went Siúd e siar an ród. (C'est cette route qu'elle a pris)
Sunday Morning Maidin Domhnaigh. (Dimanche matin)
Have you seen my Valentine An bhfaca tú mo Bhalantine ?. (Avez-vous vu ma Valentine ?)
If to a Foreign Clime you go Úd coigríoch ma bhí tú. (Si vous partez sous d'autres cieux). Collecté par Bunting auprès d'un vieux chanteur du comté de Mayo
The yellow Bittern Bunnán buígh. (Le butor étoilé)
A little hour before day Uair bheag roimh lá. (Une petite heure avant le jour). Avec une petite échappée finale vers l'est...
The Harvest Morn Maidin fómhar. (La matinée de moisson)
Áilleacán Dubh O ! D'après les "Historical memoirs of the Irish bards", par Joseph Cooper Walker (1786).
Sloane's lamentation Caoineadh Sloin, du nom du musicien auprès duquel cet air fut recueilli.
Joice's Tune Du premier recueil (1796) de Bunting.
Ó Ro ! 'Ré do Bheatha a Bhaile Une ancienne marche de clan, d'après "The Complete Collection of Irish Music", par George Petrie, édité en 1905 à partir de ses manuscrits originaux.
Thugamar féin a Samhradh linn (Nous avons amené l'été). Cet air, selon Bunting, "serait extrêmement ancien. Il fut chanté par le choeur des vierges qui vinrent accueillir le Duc d'Ormond lorsqu'il débarqua en Irlande, près de Dublin."
The Eagle's Whistle Feadaíl an Iolair. Une autre ancienne marche de clan, consignée par Petrie.
The Ugly Tailor Táilliúir an gráin - du premier recueil de Bunting.
Black Headed Deary Cara ceann dílis - Déjà publié antérieurement à Bunting, en 1720, mais en mode mineur.
Banks of Claudy Bruach an Chlaudaigh - Intéressant, selon Bunting, pour la ligne de basse particulière, qu'il a (presque) fidèlement transcrite d'après le jeu du harpeur, H. Higgins.
The Brown and White Garland Bláth donn is bhan. (la couronne de fleurs blanche et brune) Un exemple de loobeen (lúibín, littéralement chaînon), chant de travail rythmé alternant un couplet improvisé par chacun à tour de rôle et un refrain repris en choeur.
Alas ! the pain is in my heart Óch nan uach is osna lár mo cléibh
The cunning young girl An bhradóg bhréagach
The County Tyrone Contae Tír Eoghain

Rory Dall O'Caghan (c1570-c1650)
A ne pas confondre avec Rory Dall Morrison, (1660-1712 ?) de la tradition écossaise, le harpeur des MacLeod de Dunvegan. Cependant, il quitta assez tôt l'Ulster pour l'Écosse, où il acquit une grande renommée et vécut jusqu'à sa mort. Il semble avoir beaucoup fréquenté l'aristocratie écossaise, et la cour de Jacques VI.

Tabhair dom do lámh Give me your hand. (Da mihi manum). Composé par Rory Dall à l'occasion de sa réconciliation avec Lady Eglinton, en Écosse.
The lame yellow beggar Bacach buí na léimneadh (le vieux mendiant boiteux) , ".. aurait été ainsi nommé par référence à ses propres revers de fortune, vers la fin de sa carrière", selon Bunting.
The Hawk of Ballyshannon Seabhac na hEirné (Les faucons de Ballyshannon). Connu également sous le nom de "Port Atholl", repris, avec des variations, par Carolan ("Katherine O'More").
The young man's dream Aisling an Óigfhir (le rêve du jeune homme). Cet air provenant du premier recueil de Bunting collection a pu être considéré comme une version originale de Danny Boy (Londonderry Aire), lui-même parfois attribué à Rory Dall.
A Lesson for the Harp Port Cláirseach, ou Port Gordon, un air composé par Rory Dall durant son séjour en Écosse.

 


Gerald O'Daly
Contemporain de Rory Dall O'Cahan. Selon Bunting, "il fut un gentilhomme et un lettré, et la musique ne fut pour lui qu'un accomplissement."

Ellen A Roon Eibhlín a Rún. Une chanson d'amour très connue. Selon la tradition, le poète la chanta en l'honneur d'Eibhlín Kavanagh. Cette version transcrite par Bunting d'après le jeu de Hempson, fut arrangée par Lyons.

John Scott
Bunting : "John et Harry Scott, frères, nés dans le comté de Westmeath, furent tous deux d'éminents compositeurs et harpeurs. Particulièrement remarquables furent leurs caoinans ou lamentations."

Scott Lamentation
for Purcell, Baron of Loughmoe
(1599)
Cumha Caoineadh an Albanaigh. Bunting nous dit : "Cette pièce est probablement représentative de la haute tradition musicale qui suscita l'admiration de Giraldus Cambresis au douzième siècle". (Et pourtant, selon sa propre théorie, l'échelle utilisée indiquerait une moindre ancienneté)
Quoiqu'il en soit, il s'agit là de l'un des rares exemples de transcription détaillée du jeu de harpe "archaïque" de Hempson.

Harry Scott
The Lamentation of Youths
Cumha an Deibhinsi Un autre exemple de Caoine, ("keen" ou complainte) composé en mémoire de Hussey, Baron de Galtrim, mort en 1603.

 

Les deux frères Connellan naquirent à Cloonmahon, comté de Sligo. Thomas aurait apporté avec lui l'air (composé par Myles O'Reilly, un autre harpeur de la même époque) "Limerick's Lamentation" (Marbhna na Luimneach) en Écosse, où il devint connu sous le nom de "Lochaber no more".
L'attribution de certains airs à l'un ou l'autre des deux frères est souvent hasardeuse.

Thomas Connellan (c1640-c1700)

The Jointure Crá gaddigh goid mo Sláinte uaim - Vraisemblablement une des premières pièces à laquelle est adjointe, à la manière italienne, une "jig". Carolan reprendra fréquemment cet usage (voir la page de Carolan : Lady Dillon, Mrs Bermingham, Mrs Judge, Mr O'Connor et d'autres)
Lady Iveagh Bantiarna Iveagh."Un air remarquable pour son style altier et majestueux, très certainement approprié au rang et au caractère de la dame à laquelle il était dédié." (Bunting)
Molly St Georges (fond sonore)
Love in Secret Grádh gan Fhios (L'amour caché). Comme le fait remarquer Gráinne Yeats, Bunting se contredit à propos de l'attribution de cet air. "L'auditeur ... sera charmé par l'une des mélodies les plus plaisantes qu'aucune contrée ait jamais produites. Elle est de fait si ancienne que personne ne peut dire à quel siècle elle fut composée." Cela ne l'empêche pas de l'attribuer à Thomas Connellan dans son troisième recueil de 1840.
Sarah Kelly Síola ni Ceallaigh. "Une partie de ce morceau se joue en croisant les mains, technique appelée en gaélique, Malart Phonche, ce qui montre le degré de perfection atteint par le jeu des anciens harpeurs." (Bunting)
Celia Connellon Sile ni Choinnallan
The Dawning of the Day Fainne geal an lae (La naissance du jour). "Capt.Francis O'Neill's Music of Ireland" classe cet air parmi les compositions de Carolan.

William Connellan (c1640-1720)

Molly Macalpine
Maire nic Ailpin. Selon Bunting et O'Sullivan, Carolan tenait cet air en si haute estime, qu'il aurait voulu en être l'auteur, de préférence à n'importe laquelle de ses propres mélodies. Francis O'Neill, dans son introduction à "Dance Music of Ireland", écrit que cet air est une ancienne version de Poll ha'penny ("long dance"), et qu'il pouvait également être identifié à "Remember the glories of Brian the Brave".
Voici la version jouée par Patsy Touhey de "Brian the Brave", telle qu'elle est transcrite par Pat Mitchell and Jacky Small (Na Píobairí Uilleann, 1986).

Love's a tormenting pain Is galar cráite an gradh (L'amour est un tourment douloureux)

 


Cornelius Lyons (c1670-1740)
Un contemporain et un ami de Carolan. Il fut le harpeur du comte d'Antrim. Une seule de ses compositions a survécu, Miss Hamilton, mais il est plus connu pour les belles variations qu'il a composé sur de nombreux airs, dans une forme souvent purement baroque, en dépit du fait qu'il n'ait pas eu de formation classique conventionnelle.

Miss Hamilton

Iníon i Hamilton. Remarquable en tant que seule composition connue de Cornelius Lyons.
Little Molly-O Maille Bheag O. "La version originale incontestable de Molly Astore." (Bunting)
De nouvelles variations attribuées à Lyons ont été découvertes, parmi d'autres airs pour harpe, en 1983, dans le manuscrit "Macleane-Clephane", compilé vers 1816, dans l'île de Mull.
Connor Macareavy Conchobhar Mac Areibhe or Calleena bhacha su Seorse ? (Girls did you see George : les filles, avez-vous vu Georges), comme il est appelé dans le premier recueil de Bunting.
Un des plus beaux airs de son espèce.
Ellen A Roone voir Gerald O'Daly
An Coolin An Chúilfhionn. Lyons attribuait, semble-t-il, cet air fameux à l'un des frères Connellan. Cet arrangement est une transcription du jeu de Hempson, qui l'avait lui-même appris, avec ses variations, de Lyons.
A lovely lass to a friar came Cailín deas chun bráthar tainic (Une jolie fille alla voir un moine). Bunting doute de l'origine irlandaise de cet air, mais l'inclut dans son recueil sur l'autorité des anciens harpeurs.
Slieve Gallen Sliabh na nGallan. Un air du comté de Derry, selon Bunting. Un arrangement très baroque de Lyons.
J'ai utilisé ici un accord "consonant", celui mis au point par John Sankey pour son interprétation des Sonates de Scarlatti.
Comparez en écoutant le même morceau avec un tempérament "égal".

David Murphy (c1670-1746)
Natif du Leinster, il acquit une grande renommée comme interprète, et joua en France devant Louis XIV. Très imbu de sa personne, il devint le souffre-douleur favori de Carolan et son rival détesté.

Lord Mayo Tiarna Mhaigh-Eo. On raconte que David Murphy retourna sans être invité chez son ancien "patron" (mécène), après un an de bannissement, et qu'il composa cette chanson afin d'obtenir son pardon.

 

 

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